“Au pays parfumé que le soleil caresse,
J’ai connu, sous un dais d’arbres tout empourprés
Et de palmiers d’où pleut sur les yeux la paresse,
Une dame créole aux charmes ignorés.Son teint est pâle et chaud; la brune enchanteresse
A dans le cou des airs noblement maniérés;
Grande et svelte en marchant comme une chasseresse,
Son sourire est tranquille et ses yeux assurés.
J’ai connu, sous un dais d’arbres tout empourprés
Et de palmiers d’où pleut sur les yeux la paresse,
Une dame créole aux charmes ignorés.Son teint est pâle et chaud; la brune enchanteresse
A dans le cou des airs noblement maniérés;
Grande et svelte en marchant comme une chasseresse,
Son sourire est tranquille et ses yeux assurés.
Si vous alliez, Madame, au vrai pays de gloire,
Sur les bords de la Seine ou de la verte Loire,
Belle digne d’orner les antique manoirs,
Vous feriez, à l’abri des ombreuses retraites,
Germer mille sonnets dans le coeur des poètes,
Que vos grands yeux rendraient plus soumis que vos noirs.”
Charles Baudelaire,
A une dame créole
Arrivederci a dicembre!
Eccomi qua, sono tornata!
Grazie a tutti per essere passati!
Grazie per questa bella poesia “da viaggio”, o da sogno? A presto.
U.
Amici di Pirandello, Sciascia, Empedocle.
a presto cara :-))
ti sto invidiando – come tutti el resto – e ti auguro un viaggio “pieno di aperitivi”!
non potevi scegliere poesia migliore!!!! vi aspetto al rientro!!!
buon viaggio!!
Ti aspettiamo!
Buon viaggio!
e grazie…